HABITUDE
Deux pistes possibles :
Partir du verbe HABITUER et de ses deux constructions, pronominale ou transitive : je M’HABITUE moi-même (emploi pronominal) à quoi ? à un certain environnement (un nom) ou à faire une certaine action (infinitif). Comment est-ce que je m’y prends ? Par la PASSIVITÉ, en laissant passer le temps, dans une certaine situation, ou bien par la RÉPÉTITION, l’EXERCICE volontaire. Comme dit le proverbe C’est en forgeant qu’on devient forgeron. Ces exercices, je les fais tout seul, ou j’y suis aidé par une personne qui m’habitue (emploi transitif) à certains comportements, m’impose une DISCIPLINE. Qui est cette personne ? un maitre ? un supérieur ? quelles sont mes relations avec elle ? quelle est ma marge de liberté ? et que dire du DRESSAGE d’un animal ?
Partir du nom HABITUDE et de se demander ce que cela signifie prendre, avoir, perdre une habitude. C’est faire certaines choses, supporter certaines choses sans même y penser comme un AUTOMATE. On sera amené à parler des bonnes habitudes qui nous aident à vivre, qui sont indispensables pour pratiquer un métier et des mauvaises habitudes qui nuisent à notre santé ou à notre vie en société, et aussi à parler des COUTUMES, des TRADITIONS, des habitudes sociales qui sont acquises dès la plus tendre enfance et dont il est si difficile de changer.
Avec les deux constructions du verbe habituer, avec les dérivés HABITUEL, HABITUELLEMENT, INHABITUEL, DÉSHABITUER, avec les quasi-synonyme ROUTINE, ROUTINIER, ORDINAIRE, EXTRAORDINAIRE, EXCEPTIONNEL, ORDINAIREMENT, EXCEPTIONNELLEMENT, il ne sera pas difficile de faire toutes sortes d’exercices d’assouplissement et de parler de mêmes choses en termes différents.