RECEVOIR
L’objectif est qu’à la fin de la leçon, des élèves de 5e, donc déjà grands, aient compris que la complexité des emplois de ce verbe tient à plusieurs facteurs et les aient classés :
1. Le Sujet A, qui REÇOIT est moins actif qu’un personnage souvent caché, C, qui DONNE (ENVOIE, ÉMET) B. Tout ce que A peut faire est réagir à ce qu’il reçoit en accusant réception de B, en donnant à C un REÇU en lui RÉPONDANT, en le REMERCIANT. D’où, apprendre à manipuler les mots ENVOI, ÉMETTEUR, RÉCEPTEUR, RÉCEPTION, RECEVEUR etc.
2. Le COD B peut être concret (un COLIS, une BOMBE) abstrait (un MESSAGE, un SIGNAL, un ENSEIGNEMENT auquel A est plus ou moins RÉCEPTIF) ou humain (un CLIENT, un PATIENT).
3. Il arrive que C soit animé d’intentions agressives (donne un coup, envoie des bombes)
4. Il arrive que C soit un phénomène naturel (pluie, foudre, tsunami et leurs conséquences) et il arrive que A ne soit pas humain (un arbre, une ville, un paratonnerre).
5. On mettra en valeur le cas où A, très actif, est à la fois celui qui INVITE et celui qui reçoit des B humains. Organiser une grande RÉCEPTION, ce n’est pas rien ! il ACUEILLE des INVITÉS ou des HÔTES dont il est lui-même l’hôte ! (on pourra consulter la fiche HÔTEL).
Si le déballage initial n’est pas très abondant, on pourra suggérer, pour l'enrichir, différentes situations dans lesquelles un sujet A, qu’on désignera, aura l’occasion de recevoir B : A ouvre sa boite aux lettres - On sonne à sa porte – Il allume son ordinateur – A est avocat, ou médecin, dans son cabinet – C’est l’anniversaire de A – Une bagarre – la guerre – la pluie, l’orage, la tempête… On verra dans chaque cas si les dérivés (réception, receveur etc.) peuvent être employés.